Vannerie

Le tressage des végétaux existe depuis la nuit des temps, et aux quatre coins du monde ! Feuilles de palmier, joncs, molinie, bambou, rotin, ronce, clématite, viorne, ... bien des plantes peuvent être utilisées.

Pour ma part, j'utilise l'osier, c'est à dire les pousses d'un an de saule. Pour en savoir d'avantage sur cette plante, vous pouvez consulter l'onglet "Osiériculture".

Le mot "vannerie" vient du van, un panier large et plat utilisé autrefois par les paysans pour nettoyer les céréales.

Fichier:Jean-François Millet (II) - The Winnower - WGA15688.jpg ...
Le Vanneur de Jean-François Millet

Alors qu'autrefois la vannerie eut une forte importance économique, de nos jours, elle se raréfie surtout en raison de la lenteur et du manque de mécanisation de la fabrication. Cependant, elle suit le cours du temps et trouve encore sa place dans le monde actuel comme contenant (panier, corbeille), accessoire de la vie quotidienne (fauteuil), ustensile pour des artisans (banneton de boulangerie), objet de décoration ou œuvre d'art (fresque murale), structure vivante en paysagisme (haie végétale), ...


Pour vanner, très peu d'outils sont nécessaires. Assis(e) généralement sur une sellette à quelques centimètres du sol, le/la vannier/ière se munit de ses principaux outils : une serpette, une batte, un sécateur et un poinçon. A ceux-là, peuvent s'ajouter un épissoir, un fer à clore, un épluchoir, un poinçon courbe, un fendoir, un trusquin, ...


Ayant appris les bases de la vannerie française à l'ENOV (École Nationale d'Osiériculrure et de Vannerie), ma vannerie est une déclinaison de ces acquis, enrichies par des rencontres et des recherches personnelles.

Paniers, corbeilles, rondes ou ovales, alliant osiers bruts de diverses couleurs et osiers blancs, cette vannerie va être amené à évoluer dans le temps, selon vos éventuelles propositions, des rencontres ou mes envies.